Le coquelicot et le bleuet sont devenues les fleurs symboles de la guerre de 1914-1918 . Dans les pays du Commonwealth, le coquelicot est associé à la mémoire de ceux qui sont morts à la guerre. Cette mise en relation est plus ancienne: durant les guerres napoléoniennes du début du XIXe siècle, déjà, le lien entre le coquelicot et les champs de batailles avait été observé…
Comment expliquer que les champs mis à nus lors des combats se couvrent de ces fleurs rouges sang après la bataille?
Pour germer, la graine du coquelicot n’a que très peu d’exigences : elle a avant tout besoin d’une terre remuée et calcaire. De grande longévité, elle résiste bien au manque d’eau et à l’enfouissement, et peut donc rester dans le sol de longues années. Puis, dès que la terre est remuée et mise à nu, elle se met à germer. C’est ce qui explique aussi qu’elle se mit à pousser sur les terres dévastées par les obus et tranchées des combats de la première guerre mondiale…
Lors de la 1ere guerre mondiale, c’est le lieutenant colonel John McCrae, un médecin militaire canadien, qui établit lui aussi ce rapport entre le coquelicot et les champs de batailles. Alors qu’au printemps 1915, son jeune ami Alexis Helmer avait été tué par un obus allemand à Ypres, et enseveli dans une tombe sommaire, marquée d’une simple croix de bois, John McCrae avait été frappé par le fait que des coquelicots poussaient spontanément entre les rangées de sépultures. Ce phénomène lui inspira son célèbre poème « In Flanders Fields » (« Au Champ d’Honneur »). Ecrit au début du mois de mai 1915, ce poème fut publié dans le London Punch le 8 décembre 1915.
Trois ans plus tard, et quelques jours seulement avant l’Armistice, l’Américaine Moina Michael, qui travaillait dans une cantine de la « YMCA » à New York fut très émue lorsqu’elle prit connaissance du poème. Elle composa à son tour un poème en réponse à celui de McCrae. Intitulé « We shall keep the faith », il exprime la promesse faite à ceux qui sont morts durant la guerre de se souvenir d’eux en portant le coquelicot. Moina se mit elle-même à porter un coquelicot en mémoire des millions de soldats qui avaient donné leur vie sur les champs de bataille. En 1920 cette coutume vint à la connaissance d’une française, Madame Guérin, en visite aux Etats-Unis.
À son retour en France, elle décida de se servir de coquelicots réalisés à la main pour recueillir des fonds pour les enfants sans ressources des régions dévastées du pays. En 1921, c’est le maréchal Douglas Haig, alors au commandement des armées britanniques en France et en Belgique qui, ayant découvert l’initiative d’Anne Guérin, incita l’organisation du British Poppy Day Appeal destiné à récolter des fonds pour les anciens combattants démunis et invalides. Cette année-là aussi, Anne Guérin voyagea au Canada et parvint à convaincre l’Association des anciens combattants de la Grande Guerre d’adopter le poppy comme symbole du souvenir. Les premiers coquelicots du Canada ont été distribués en novembre 1921. Depuis, dans tous les pays du Commonwealth, le « Poppy » (coquelicot) symbolise le Sacrifice et le Souvenir de la Première Guerre mondiale et l’Armistice du 11 Novembre est appelé le « Poppy Day » (jour du Coquelicot).
En France, le bleuet, également présent sur les champs de bataille et dont la couleur rappelle les uniformes des Poilus, est lui aussi devenu fleur-symbole du sacrifice des soldats lors du premier conflit mondial. Les poilus français avaient eux-mêmes choisi cette fleur comme symbole de leur guerre. En 1915, les soldats vétérans de la mobilisation, vêtus de l’ uniforme bleu et rouge, ont donné le surnom de « bleuets » aux jeunes recrues qui arrivaient au front, habillées du nouvel uniforme bleu horizon de l’armée française.
Mais comme pour le coquelicot britannique, c’est après la guerre que le bleuet fut institué fleur du souvenir. Suzanne Lenhardt, infirmière-major de l’hôpital militaire des Invalides et veuve d’un capitaine d’Infanterie coloniale tué en 1915, et Charlotte Malleterre, fille du général Gustave Léon Niox et femme du général Gabriel Malleterre, toutes deux bouleversées par les souffrances des blessés de guerre dont elles s’occupaient, avaient saisi la nécessité de leur redonner une place active au sein de la société… Elles eurent l’idée d’organiser des ateliers où les mutilés de guerre confectionnaient des bleuets dont les pétales étaient réalisées avec du tissu et les étamines en papier journal.
Ces fleurs étaient vendues au public à diverses occasions et les revenus générés par cette activité permettaient de procurer un petit revenu à ces hommes. Le bleuet devint ainsi un symbole de la réinsertion par le travail.
Bien que cette tradition soit moins présente depuis les années 1960, le Bleuet de France est toujours vendu lors des commémorations du 8 mai et du 11 novembre, par des bénévoles de L’Œuvre Nationale du Bleuet de France, une association d’utilité publique sous la tutelle de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre. Son objectif est toujours de recueillir des fonds afin de financer les œuvres sociales qui viennent en aide aux anciens combattants et veuves de guerre, mais aussi désormais aux soldats blessés en opération de maintien de la paix, et aux victimes du terrorisme
Quelle fleur symbolise la Seconde Guerre mondiale?
La Seconde Guerre mondiale a été l'un des plus grands conflits armés que le monde ait jamais connu. Elle a également été une période de tragédie et de souffrance pour de nombreux pays et peuples, et les conséquences politiques et sociales de cette guerre perdurent encore aujourd'hui. Mais à mesure que le temps passe et que les souvenirs commencent à s'estomper, les efforts pour se souvenir de la violence et de la destruction de la Seconde Guerre mondiale et pour honorer ceux qui y ont participé et qui en ont été affectés se sont renforcés. Une façon intéressante de le faire est de savoir quelle fleur a été choisie comme symbole de la Seconde Guerre mondiale. Dans cet article, nous vous expliquerons pourquoi la rose trémière est considérée comme le symbole officiel de la Seconde Guerre mondiale.
Origine de la rose trémière comme symbole de la Seconde Guerre mondiale
La rose trémière a été choisie comme le symbole officiel de la Seconde Guerre mondiale après la mise en place par les alliés de la Déclaration de la Four-Power sur le Reich allemand, signifiée par le Traité de Versailles en 1919. Ce traité a décidé que le drapeau national allemand devrait être décoré d’une rose blanche trémière, signe du regret des dégâts causés par le conflit. En outre, la fleur est associée à la démocratie et à la liberté, ce qui en fait un symbole approprié pour cette période historique.
Signification de la rose trémière dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale
Aujourd'hui, la rose trémière est le symbole le plus couramment associé à la Seconde Guerre mondiale. La fleur est perçue comme un symbole de paix, d'espoir et de rédemption à l'échelle mondiale. Dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, la rose trémière symbolise également une volonté de pardon et une quête de réconciliation entre les différentes nations du monde qui ont été engagées dans le conflit.
Que signifient les différentes couleurs de la rose trémière ?
Traditionnellement, la rose trémière comprend trois couleurs différentes. La couleur blanche symbolise l'harmonie et la paix. La couleur rouge représente la victoire de la peur sur la guerre, et la couleur violette sert à honorer les morts et les sacrifices de ceux qui ont bravement servi lors de la Seconde Guerre mondiale. Les trois couleurs sont mêlées sur la fleur pour former un triangle et symboliser l'union et la force qui s'en dégage.
Utilisation de la rose trémière comme symbole de la Seconde Guerre mondiale
Aujourd'hui, la rose trémière est un symbole important de la Seconde Guerre mondiale. Elle est présente dans de nombreux monuments conçus pour commémorer ce qui s'est passé durant le conflit, et elle est utilisée dans des occasions spéciales telles que le jour du souvenir et les défilés du 11 novembre qui sont organisés chaque année dans certaines nations pour célébrer le journal de l'armistice de la Seconde Guerre mondiale, 11 novembre 1918.
Comment honorer ceux qui ont servi pendant la Seconde Guerre mondiale ?
La rose trémière est un symbole très populaire de la Seconde Guerre mondiale et de ceux qui y ont servi. Mais il existe également d'autres façons de se souvenir de ceux qui ont servi pendant cette période. Par exemple, vous pouvez étudier l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. Vous pouvez aussi lire des histoires personnelles qui racontent les expériences des soldats, des prisonniers de guerre, des réfugiés et des civils. Vous pouvez également participer à des cérémonies commémoratives, participer à des tournois de golf ou à des événements destinés à honorer la mémoire de ceux qui ont servi lors de cette guerre. Il existe de nombreuses façons de rendre hommage à ceux qui ont servi et qui ont été affectés par la Seconde Guerre mondiale.
Résumé
La rose trémière est depuis longtemps le symbole de la Seconde Guerre mondiale. Cette fleur est considérée comme un symbole de la quête de paix et de réconciliation entre les différentes nations qui ont été impliquées dans le conflit. Elle représente également un signe de deuil et de respect pour tous ceux qui ont souffert et qui ont perdu la vie au cours de cette guerre. Ceux qui souhaitent honorer la mémoire des soldats et des civils qui ont été impliqués dans ce conflit peuvent envisager de faire un don en faveur du mémorial de la Seconde Guerre mondiale, de porter des éléments décorés de rose trémière ou de se rendre aux cérémonies commémoratives organisées chaque année.